Il ne peut être reproché aux acquéreurs de ne pas être montés sur le toit de la maison à l’aide d’une échelle, et que la visite du toit ne leur aurait pas permis – en tant que profanes – d’analyser l’ampleur des désordres affectant la toiture et son caractère non conforme de nature à compromettre sa solidité. La Cour en déduit que l’état défectueux de la toiture était un vice caché dont le vendeur avant connaissance, et rendant la maison impropre à sa destination (Cour de cassation, civile, Chambre civile 3, 15 mars 2018, n°16-23953)